A propos du vaccin contre la COVID-19
A propos du vaccin contre la COVID-19
Dernière modification le 14/12/2021La vaccination est gratuite en Principauté. Elle est vivement recommandée pour se protéger et protéger son entourage de la COVID-19.
Deux vaccins sont proposés par le Centre de vaccination aux personnes souhaitant se faire vacciner contre la covid19 : le vaccin COMIRNATY Original et le vaccin COMIRNATY Original/Omicron BA.4-5 des laboratoires Pfizer and BioNTech.
Le vaccin COMIRNATY Original/Omicron BA.4-5 est proposé aux personnes ayant un schéma vaccinal complet (2 doses ou une dose unique suite à une infection covid), peu importe le vaccin précédemment administré. Il est à noter que ce vaccin est adapté aux variants actuellement en circulation.
Le vaccin COMIRNATY Original reste, quant à lui, administré pour la primo-vaccination des personnes âgées de 12 ans et plus.
Les personnes qui ont ou ont eu la covid19 doivent attendre minimum 3 mois avant de pouvoir se faire vacciner. De même il n’est pas recommandé de se faire vacciner en présence de symptômes persistants (température, toux).
Comme pour tous les autres médicaments, la sécurité des vaccins contre la COVID-19 est contrôlée après leur mise sur le marché. Ainsi, tous les effets indésirables sont surveillés au niveau international et européen. Pour les vaccins contre la COVID-19, les systèmes de surveillance existants ont été renforcés tant au niveau européen que national.
C’est une technologie ultra-innovante, qui rompt avec les vaccins classiques. Ces derniers consistent à injecter le virus dans l'organisme, soit sous une forme atténuée, soit sous une forme inactivée, pour provoquer une réponse immunitaire. La technique de l'ARN messager, elle, consiste à envoyer un message, une sorte de "recette" à appliquer, qui est ensuite rapidement détruite.
Comme leur nom l’indique, ils contiennent de l’ARN. Présente chez tous les êtres vivants, c’est une molécule quasi identique à l’ADN. On dit que l’ARN est «messager» lorsque sa forme copie temporairement celle d’un fragment d’ADN. Il retranscrit l'information génétique d'une partie du virus. Les brins d’ARNm injectés portent les gènes du coronavirus responsable de la synthèse d’une protéine.
Une fois injecté dans le corps, l’ARNm entre dans les cellules humaines. Les gènes sont «lus» par les «usines des cellules», qui fabriquent cette protéine. En gros, on donne au corps une sorte de code-barres du coronavirus. Le système immunitaire va fabriquer des anticorps
Les protéines, fabriquées en grand nombre par les cellules, sont alors détectées, ce qui déclenche une réaction immunitaire.
En d’autres termes, le système immunitaire va fabriquer des anticorps pour neutraliser le coronavirus. Ces mêmes anticorps pourront reconnaître et combattre efficacement le coronavirus s’il tente d’infecter l’organisme plus tard.
Une fois cet ARN «lu», il est rapidement détruit et il n’en reste plus aucune trace dans le corps.
Comme cette technique provoque une réaction immunitaire modérée, elle nécessite l’administration de deux doses à 21 jours d’intervalle, pour assurer une protection durable.
Pfizer/BioNtech contient une molécule d’ARNm avec des instructions pour produire une protéine du SARS-CoV-2, le virus à l’origine de la COVID-19. Pfizer/BioNtech ne contient pas le virus lui-même et ne peut pas causer la COVID-19.
Pfizer/BioNtech agit en préparant l’organisme à se défendre contre la COVID-19. Il contient une molécule appelée ARNm qui renferme des instructions relatives à la fabrication de la protéine spike. Il s’agit d’une protéine à la surface du virus SARS-CoV-2 dont ce dernier a besoin pour pouvoir pénétrer dans les cellules de l’organisme.
Lorsqu’une personne reçoit le vaccin, certaines de ses cellules lisent les instructions de l’ARNm et produisent momentanément la protéine spike. Le système immunitaire de la personne traite alors cette protéine comme un corps étranger, produit des anticorps et active les lymphocytes T (globules blancs) pour l’attaquer.
Si la personne entre par la suite en contact avec le virus SARS-CoV-2, son système immunitaire le reconnaîtra et sera prêt à défendre l’organisme contre ce virus.
L’ARNm du vaccin ne reste pas dans l’organisme, mais est décomposé peu de temps après la vaccination.
Le vaccin à ARN messager ne contient pas d’adjuvant (aluminium ou autre).